Bonne année !!

Mon premier contact Laotien est mon voisin dans le bus qui nous conduit de Hué à Savannakhet. Je mange des Oréos - comme d'hab, personne ne s'est dit à un moment donné qu'il y avait peut être d'autres gateaux à importer que les Oréos - bref, mon voisin savoure, de con côté, des oeufs fécondés. Et oui, spécialité culinaire locale...  Christine Boutin n'apprécierait certainement pas. Savannakhet n'a pas beaucoup d'intérêt touristique je repars dès le lendemain vers le nord.
J'arrive à Vientiane pour les fêtes de fin d'année. Les rues de la ville ont des airs de guérilla urbaine. Le water festival donne l'occasion aux Laotiens de s'arroser en toute impunité. Les pick up défilent toute la journée. Les rues encombrées laissent le temps aux combattants d'ajuster leur tirs sur les touristes. Il faut reconnaître qu'ils aiment faire la fête. Je passe entre les gouttes pendant 2 jours, et puis j'arrête de longer les murs. Fin de la saison sèche, les journées sont chaudes, les festivités rafraichissent les idées. Visite de Vientiane, temples et temples, boulangerie - j'en ai rêvé une nuit, elle était à la porte d'à côté - arc de triomphe ou assimilé et des buddhas - partout. Premier jour de l'an, eux aussi ont droit à leur célébration.

Hanoi et des... encore ?!

Ca suffit les pagodes maintenant! un dernier tour à Hanoi et je pense que j'aurai ma dose. C'est qu'elles se ressemblent toutes un peu... Une fois qu'on a vu les deux grands chevaux à l'entrée, la déco surchargée, senti l'ensent qui brûle et compté le nombre de canettes d'Heineken données en offrande, on peut passer à la suite (ce n'est que mon humble avis).
La suite à Hanoi ? départ pour un tour dans la baie d'Halong. Immanquable du Vietnam. A 40$ le tour de deux jours, je me suis demandé si le bateau allait flotter suffisamment longtemps. Evidemment les repas étaient loin d'être gastronomiques mais la baie a fait son effet. Elle doit être très jolie à la base pour avoir autant de charme sous une météo dépressive comme celle qui nous a accompagnés. J'imagine que ce décor sous le soleil est exceptionnel. Au retour de la baie, je passe le temps, je prépare la suite, les dernières étapes du voyage, je planifie le retour, billets d'avions et billets de train, j'essaye d'éviter le visa indien - problème de transit. Départ en fin d'après midi pour Hué, retour au chaud du Vietnam central et bus pour le Laos le surlendemain.

Sapa, le retour en montagne

Je pensais être en retraite de treks. Mes chaussures aussi d'ailleurs, on s'était mis d'accord en sortant de la jungle. Seulement il y a Sapa. Village perché dans les montagnes où trône le Fansipan - sommet du Vietnam et de la péninsule d'Indochine. Je ne peux pas résister. Coup de chance je trouve un groupe qui part le lendemain de mon arrivée. Ascension et descente dans la même journée. Grosse journée en perspective mais après avoir vu l'état du camp de base juste avant le sommet, je ne regrette pas mon choix.
Le problème est que je prends un coup de froid l'après midi de mon arrivée. La ballade en scooter m'a piégé. Coucher avec de la fièvre. Lever à 4h30 avec de la fièvre et ascension... avec de la fièvre. C'est la première fois que je me retrouve être le boulet du groupe. Les deux belges sont bien affutés et drôles, fidèles à leur réputation. Jean Raymond, français baroudeur, 49 ans, monte comme une flèche. Moi, j'ai du mal à souffler. chaud - froid - chaud. Bien cru que je n'arriverais pas au dessus. Nuages au sommet, on ne voit pas grand chose - la loi de la montagne.




Informations sur le treck (relevé pour l'ascension uniquement - aller et retour) :

• Dénivelé + : 1570m 
• Dénivelé - : 354 m
• Distance : 9 km
• Temps de parcours : 4h20 - avec les pauses 

Profil d'élévation :

Trace GPS : 

Afficher Rando 20 : Ascension Fansipan 20130405 sur une carte plus grande