Premières impressions... des rues pavées, mouillées par la pluie, des immeubles qu'on pourrait croire haussmanniens, un obélisque, des grandes avenues aérées par des arbres. On est à Paris non ? La ressemblance est flagrante. Buenos Aires est bien plus grande, énorme - de quoi mettre à rude épreuve tout bon sens de l'orientation - bordé par un Océan - Atlantique pour répondre à la question du couple américain rencontré à Tigre - et bien plus festive! Les parisiens sont petits joueurs comparés aux Porteños.
Double séjour à Buenos Aires, entrecoupé par la visite d'Iguazu. J'y retrouve Audinette fraîchement installée. Ca me fait du bien de retrouver quelqu'un que je connais et qui me connait. Buenos Aires est comme une pause dans mon voyage, une pause en ville, loin de la nature, pas de trekking si ce n'est les km trottoirs avalés en flipflop sous les 35° du printemps, des musées, des bars, des restos et des mcdos, de la musique. En vrac: marché de San Telmo,
la Bomba de Tiempo, les bars de
Palermo et ses
boliches, la
reserva ecologica, batobus de
Tigre et le RER pour y aller..., cimetière de
Recoleta, quartier de la
Boca, le super classico (à la TV seulement), exposition Giacometti, rétrospective Jacques Tatti, pas de quoi m'ennuyer. J'arrive même à faire réparer mon caque audio. Si j'en avais profité pour chercher un dentiste, la préparation pour la suite du voyage aurait été complète.
Encore une ville où j'aurais pu rester longtemps. Mais la chaleur m'accable. Appel de la nature (et du froid?), je prends un vol direction Ushuaia, moins cher que le bus mais comme un omnibus. 4 arrêts et 8 heures de trajet au total.
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