Trek 17 : Great walk - Abel Tasman coast track

Au départ j'étais partant pour louer un kayak de mer. Les agences, elles, l'étaient moins. Elles ne louent que des kayaks deux places. J'ai bien trouvé des voyageurs intéressés, mais avec des plannings différents. Les tours organisés sont excessivement chers, surtout pour passer une heure à pagayer dans le vide sur la plage. "vous voyez ? en alternance droite et gauche... " sans déconner ?
Je repars sur un trek. Négociation avec l'interlocuteur du DOC qui me trouve une place pour une nuit au camping Bark bay. Il réserve aussi le bus depuis Nelson - aller et retour - et le Water taxi qui me déposera à l'extrémité du parc. Ce qui nous donne le trek de deux jours le plus cher du voyage. Mais j'ai droit à mon tour en bateau, parmi les vagues, les phoques et un pingouin  Je lui demande des longues journées de marche. Mon itinéraire fait 40km je prévois donc deux jours. Première erreur. Le parc est tellement beau, qu'on peut prendre son temps, lire et flâner sur les plages.
Seconde erreur, ne pas attendre la marée basse pour la traversée de l'estuaire qui s'effectue à marée nasse. Ca passe juste... avec le sac à bout de bras au dessus de la tête.
Troisième erreur, prendre son temps sur la plage le matin du deuxième jour. Je lis sur le plan du DOC qu'il ne faut que 4 heures de marche pour rejoindre la ville (bus retour). Je ne sais pas ce qui m'a pris. J'ai pourtant relu plusieurs fois -  tout au long de la journée j'ai pensé avoir lu les temps de traversée en kayak. C'était pourtant 7 heures qui y était écris. Les temps de randonnée sont toujours sur estimé mais ca fait un grand écart. L'après midi est sportive... j'arrive à attraper mon bus. Le chauffeur cherchait deux personnes. Il n'attendra pas plus longtemps le second.

Jour 1 /


Jour 2 / 

On the road

Changement de programme de dernière minute, j'avais dans l'idée de passer le réveillon du 31 à Queenstown. Devant les difficultés pour trouver un hostel / un emplacement dans un camping ou un couchsurfer qui proposerait simplement son jardin à surfer (quand on a une tente...) J'abandonne. J'arrive à Picton l'e 27 au soir, après une traversée en ferry qui n'en valait pas vraiment la peine. Je lis du bon sur Nelson, jolie ville, ensoleillée, et surtout la porte d'entrée pour le parc Abel Tasman; great walk - le retour. Je n'aurai peut être pas l'occasion de retourner au nord de l'île du sud avant de repartir sur l'île du nord (j'espère que c'est clair). Changement de direction pour mon projet autostop du lendemain.
Réveil matinal, objectif : être sur la route pour le débarquement du ferry. Je n'aurai pas besoin d'attendre 9h30. 3 voitures successives. Ted - serrurier pour qui l'économie de la nouvelle zélande est difficile - trop de gens au gouvernement et trop de gouvernements. Il ne veut pas devenir une partie de l'Australie, Andrea vit à Havelock, en plus de son job,elle y élève des vaches, des moutons, des cochons et des poules. Ca permet d'économiser pas mal d'argent sur la nourriture car elle ne sait pas trop où ses trois fils mettent toute la nourriture qu'ils mangent. Cristina et Louis, de Madrid en vacances trois semaines en Nouvelle Zélande. Ils ont la même mazda que moi la semaine dernière, voyagent beaucoup me donnent quelques tuyaux sur la Thaïlande et l'Indonésie. Je me sens un peu comme Jack Kerouac au début de son bouquin - le jour de son départ, il ne sait pas trop dans quoi il se lance. La différence est  que je n'ai pas eu de pluie et que je n'ai pas besoin de changer de route. 3 "rides", 109 km en 2 heures, efficace.  

Wellington et réveillon

Arrivé à Wellington en temps en en heure pour rendre la voiture de loc. Etat des lieux vite expédié, je regretterais presque mon choix... Check in au YHA hostel : l'usine. Le pire endroit pour espérer un réveillon convivial entre voyageurs. Au moins l'accès Wifi y est gratuit et illimité.
Quelques courses au supermarché d'en face, je n'avais pas vu de rayon organisé comme ceux ci depuis les états unis - très photogénique. Diner de noël ? Fish & chips dans un pub, selon Anthony, ami Néo Zélandais rencontré aux Galapagos, c'est la spécialité locale. Haha. Avantage la bière irlandaise: red pour l'apéro et dark pour le café/dessert. Je regarde Chelsea mettre en déroute Aston Villa 8 à 0. Comment étaient les pub irlandais/anglais avant les écrans plats pour diffuser le sport et avant Oasis? (Ok il y avait U2, mais avant U2 ?). Surgit une grande idée.... Probablement grâce aux deux pintes bues, réveillon cinéma avec diffusion (en 3D s'il vous plaît) de Bilbo le Hobbit. Fierté locale. Du monde au cinéma pour un réveillon de noël. Les places sont définies, on peut même y boire de la bière - je préférerai les chocolats. Noël oblige. Joli spectacle.



Je retrouve les trolls du film dès le lendemain au musée Te Papa - après un footing pas si matinal au Mont Victoria qui offre une belle vue sur toute la ville. Tour de la ville, quelques photos. Fin d'après midi à la plage pour un bain avec les méduses. Pas dangereuses, mais drôle de sensation, un peu gluante, entre deux brasses.

Font flipper quand même non ?

Trek 16 : Great walk - Tongariro Northern Circuit

La Nouvelle Zélande compte 9 Great Walks, les treks les plus "fameux", gérés par le Doc - Department Of conservation avec système de réservation en ligne pour les refuges et les campings (toujours compliqué de prévoir à l'avance). Est ce qu'on ne peut pas faire d'autres treks en Nouvelle Zélande ? bien sûr que si, est ce qu'ils sont aussi beaux ? bonne question. Par exemple je pense que j'aurais pu passer 4 ou 5 jours dans le parc sur la péninsule de Coromandel sans me lasser. Ce n'est pourtant pas un great walk.
Le Tongariro Northern Circuit sera mon premier trek en Nouvelle Zélande. Je discute avec le ranger - ou assimilé - le jeudi matin au visitor center du parc. Elle me conseille 3 jours / 2 nuits. Je finirai le trek en deux jours, mais vu que j'avais réservé et payé le camping j'y dors la seconde nuit (vous me suivez?). La météo n'est pas parfaite mais aurait pu être bien pire. 2 jours de randonnée dans un paysage lunaire, foulant le sable, traversant des plaines volcaniques. Je crois avoir trouvé la musique adéquate. Le temps s'arrête pendant plusieurs heures de marche.




Jour 1 :

Jour 2 : 

Rando 19 : Kaueranga Valley - Pinnacle trail

J'arrive le mardi soir - tard après mes péripéties - au camping de... bidule (rhaaa les noms Maori)... dans la vallée de Kaueranga.  Fais la rencontre d'Anika, la seule personne que je connaisse qui soit née en ex Allemagne de l'Est - mais dernière génération. La seule personne que je connaisse qui voyage en vélo avec un jean, un pc portable et un pot de paprika. En revanche elle n'a pas de réchaud, et elle est plutôt contente de pouvoir manger autre chose que du pain. Nous partons ensemble le lendemain matin pour une journée de marche, objectif le sentier du Pinnacle. Première randonnée pour moi en Nouvelle Zélande. A partir de ce moment, je commence à comprendre ce qui m'attends ici et à apprécier mon séjour. Nous randonnons quelques heures dans une sorte de jungle. Végétation très dense, la météo est parfaite. Vue au sommet dégagée et randonnée instructive concernant l'ancienne exploitation des arbres Kauri.

• Point de départ : Visitor Center Parc Kaueranga Valley
• Distance totale : 
• Durée
• Dénivelé + et - (aller et retour) : 

Road trip - île du nord

Ma réservation faite en ligne saute le lundi matin. Je quitte l'hostel, sac dans le dos, en quête d'une voiture. Ca ne prendra pas trop de temps. Je dégotte une petite Nissan Note, toute rouge, prise auxiliaire, bonne compagne pour une semaine. Boîte auto fort heureusement : Une bonne journée est nécessaire pour m'habituer à la conduite à gauche, ca frotte un peu. Sorti d'Auckland, premier carrefour je pars sur la file de droite, un klaxon me rappelle à l'ordre. Je ne suis pas seul autour de mon premier rond point que je prends dans le bon sens.
Direction le nord de l'île. Mauvaise idée. D'une part la météo y est exécrable. Pas grand chose à faire dans la "bay of islands" sous la pluie. Je fais demi tour le deuxième jour, occasion d'expérimenter la loi de Murphy. Vous connaissez ? plusieurs hypothèses à prendre en compte:

- Mauvaise position au mauvais moment : Il ne fallait pas croiser ce camion projetant un minuscule caillou en direction de mon pare brise.
- (seconde hypothèse à vérifier avec un mécanicien - scientifique) Il ne fallait pas coller l'étiquette du camping de la nuit précédente sur le pare brise. Car il est probable qu'elle ait facilité la pénétration du projectile dans le pare brise. Sans ce revêtement, il aurait peut être rebondi plus facilement.

Résultat de l'expérience. Une faille de plus de 10 cm dans le coin inférieur droit du pare brise.
2 options:
1. Bonjour monsieur le loueur j'ai cassé votre pare brise.
2. Retour du véhicule en sifflotant à la date prévue. Avec le reflet du soleil ou un jour de pluie. Elle peut ne pas se voir. Après tout le pare chocs à San Francisco est passé comme une lettre à la poste (et pourtant c'est gros un pare chocs).
100km plus loin, la faille fait 10 cm de plus. La première option s'impose.

- dernière hypothèse de la loi de murphy. Je suis à plus de 180 jours de voyage, ce qui est une clause d'exclusion de l'assurance VISA "location de voiture". Pas bien.
Les pare brises semblent néanmoins moins chers en Nouvelle Zélande qu'en France.
Echange de véhicule le second jour avec une Mazda blanche, moche et sans prise auxiliaire. Mauvais départ.



Au programme du road trip :

- Jour 1 : Northland - bay of islands
- Jour 2 : Après cassage et échange de voiture, péninsule de Coromandel
- Jour 3 : Péninsule de Coromandel, encore. C'est vraiment beau faut dire. Première randonnée.
- Jour 4 : Route en direction du parc de Tongariro
- Jour 5 : Great walk Northern Circuit - premier jour
- Jour 6 : Great walk Northern Circuit - second jour
- Jour 7 : Great walk Northern Circuit - troisième jour. On verra que c'est mieux sur deux jours. le troisième jour je reprends la route en direction du mont Taranaki
- Jour 8 : Route vers Wellington, remise de la voiture. En très bon état celle ci. Ca ne servait à rien de prendre une assurance pour cette seconde location...

Auckland

Quelques jours à Auckland, le temps de m'habituer à ce changement de pays, de culture. Est ce une question d'habitude? Pas vraiment, le décalage horaire n'est pas en cause. Ce n'est pas la même ambiance entre les voyageurs, moins conviviale, moins familiale, ils n'ont pas le même profil non plus. Il y a plus de gens "en vacances", en proportion moins de voyageurs qui vadrouillent pendant 3, 6 12, 24 mois ou plus (et beaucoup d'allemands - sans rancune). C'est définitivement moins l'aventure qu'en Amérique du sud. Encore que certains prévoient de rester un bon moment en Nouvelle-Zélande. Y'a-t-il tant à découvrir sur ces deux petites îles ? à suivre...  Un peu de logistique pour le week end, achat d'une puce 3G - pas forcément moins chère qu'internet dans les hotels, d'une cartouche de gaz pour le réchaud, d'un disque dur - serait mal venu de perdre les photos du trip - et trouver une réponse à la question principale - location de voiture ou pas ? 3 jours de réflexion pour la conclusion suivante : location de voiture une semaine pour traverser l'île du nord - pas beaucoup de temps à perdre - et auto stop ou autre sur l'île du sud après noël, moins de pression concernant le planning.
Je n'ai pas encore beaucoup de photos d'Auckland - je prévois ca pour le mois de janvier, je dois revenir pour mon prochain vol. Je serai peut être plus inspiré. En attendant je flâne en ville, je cours le long de la baie. Départ pour le road trip le lundi suivant.

Le jour le plus court

Je décolle de Santiago le 13 décembre à 23h30, j'arrive le 15 décembre à 5h30 du matin. Tout ca en l'espace de 13h. Le 14 décembre n'aura pas vu le jour - un semblant de levé de soleil au dessus des nuages, il disparaîtra aussitôt. Inconvenient de tourner dans ce sens, un jour de moins. Je doute de pouvoir me faire rembourser. Un vol effectué avec LAN, meilleur service du voyage pour le moment même si le confort de cet airbus ne vaut pas celui des cars marco polo qui m'ont bercé pendant ces derniers mois.
Arrivée à Auckland, décontamination de la tente au laboratoire de l'aéroport. Recherche d'une zone fumeur extérieure. De toutes évidences le cadre est différent, plus serré. Les hostels également. Premier point important, Internet est limité et payant. Voila qui ne va pas arranger mon affaire ni celles de ce blog. Quelques priorités d'organisation vont nous donner un silence de quelques jours. A bientôt ! je pars à la recherche des moutons.

Santiago et départ

Valparaiso m'a retardé. Pas beaucoup de temps pour Santiago, 2 nuits seulement. Suffisant? Probablement pas, cette ville me laisse une meilleure impression qu'attendue. Je n'avais pas beaucoup d'ambition, courrier, faire le plein dans une librairie française, internet et préparer le séjour en Nouvelle Zélande, prochaine grande étape. L'occasion de retrouver mes deux amis chiliens, qui me font découvrir un des quartiers de la ville lors d'une virée nocturne. Visite du parc et des hauteurs de Bellavista, du centre d'affaire, ses buildings, ses cadres en cravate - souvenir. Hostel charmant avec un chien qui fait du skate board en échange de quelques sucreries. Crash de disque dur qui n'aime pas le concept du backup des photos. Un de plus qui ne passera pas le cap des 6 mois de voyage et une bonne journée de geek attitude en prime. Aéroport, rubrique départs internationaux. J'attendais ce moment depuis quelques jours mais quitter cet énorme continent et toutes ces aventures laisse déjà une pointe de nostalgie et de nombreuses interrogations. Qu'est ce qui m'attends de l'autre côté du Pacifique?

Valpo - pour les intimes

Le soleil et la chaleur de Valparaiso, enfin. Avant dernière étape au Chili, ville d'artistes, haute en couleur, rues sinueuses et ondulées, comme un labyrinthe géant serpentant les nombreuses collines qui entourent la ville. Rome et Lisbonne font figure de Pays bas. Les terrasses de café dans les hauteurs ont une atmosphère en dehors du temps. J'y ai prévu 3 nuits, j'y resterai une de plus. Anita m'avait prévenu que les voyageurs ont du mal à partir. Elle aime sa grande famille de voyageurs et raconter leurs histoires. Les rencontres vont bon train, 2 Irlandaises qui arrivent tout juste d'Auckland, même tour que moi, mais dans l'autre sens. 2 Chiliens de Santiago venus passés le week end, qui tombent par hasard sur cet hostel et découvrent que certains voyageurs connaissent mieux le Chili qu'eux. Ils nous font l'honneur d'un barbecue pour célébrer. Rien de particulier, toutes les occasions sont bonnes.
Valpo et asado, beaucoup de viande, un peu de salade pour la forme
Valpo et trot, l'occasion de courir le long de la plage.
Valpo et show, concert de heavy metal dans une salle tout ce qu'il y a de plus gothique. une première.
Valpo et un peu trop, d'alcool - il fallait bien se mettre dans l'ambience - de coups de soleil, la crème solaire chilienne n'est pas très efficace ou alors il fallait mieux s'appliquer.
Valpo puis Santiago...