Je rencontre un couple de hollandais, Harmien et Yann à l'hôtel - ou au refuge (je ne sais pas trop comment l'appeler, un truc sans eau le soir) à coté de la laguna verde. Eux voyagent à vélo pendant 4 mois, ils sont partis de Sucre et ont prévus de rejoindre la Patagonie, quel courage! Même s'ils trichent un peu en se faisant aider par un 4x4 pour traverser le sud Lipez. Le terrain est hostile, les français solidaires y ont d'ailleurs laissé un bout de leur camping car... donc en vélo - pas très tout terrain, avec les bagages, il peut vite devenir un cauchemar. Je suis bien heureux qu'ils aient décidé de passer la nuit ici, avant de rejoindre la frontière le lendemain. Nous partageons le diner et la soirée. Nous nous retrouverons le lendemain à San Pedro autour d'une bière pour apprécier ensemble le changement de climat. Eux aussi écrivent un blog : http://opfietse.wordpress.com/ c'est en néerlandais, je me contenterai des photos.
dimanche 30 septembre 2012
Journée ratée au pied du Licancabur
Mon groupe m'abandonne le matin du troisième jour au sud de la réserve, à la limite de la frontière avec le Chili. Je l'avais négocié avec l'agence. Mon objectif était de passer une nuit supplémentaire au pied du volcan Licancabur, trouver un guide et tenter l'ascension le lendemain.
Le jour suivant je devais prendre un 4x4 d'une agence ou un bus pour me faire passer la frontière chilienne et m'emmener à San Pedro d'Atacama.
La famille de l'hôtel ne comprend rien. Je n'arrive pas à lui faire comprendre que je mangerais bien quelque chose, j'attaquerai finalement les snickers avec le reste de pancakes du petit déjeuner - la cholita et le garde du parc ne se comprennent pas non plus, cela me rassure. J'attends toute la journée un éventuel guide qui finit par arriver mais qui me demande 120$ pour l'ascension uniquement, bien loin des prix boliviens, plus proche des prix chiliens... je lui propose moins, de toutes façons je n'ai pas assez sur moi, il n'en veut pas. L'ascension ne se fera pas, je me contenterai des photos du volcan depuis la lagune. Je cherche à partir plus tôt vers San Pedro
Je rencontre un couple de français qui voyage en camping car (depuis la france!) qui accepte de me prendre en stop et qui finalement refuse. Ils ont peur que je transporte de la drogue depuis la Bolivie, comme si je n'avais que ça à faire. Belle solidarité.
Je resterai la nuit à l'hôtel avec un couple de hollandais, très sympathiques. Arrive en fin d'après midi Jesus (ça ne s'invente pas), on partira ensemble le lendemain matin, il me déposera à la frontière ou je pourrai monter dans un bus d'une agence de voyage pour rejoindre San Pedro. Il y a comme ça des jours qui ne se déroulent pas comme prévus.
Le jour suivant je devais prendre un 4x4 d'une agence ou un bus pour me faire passer la frontière chilienne et m'emmener à San Pedro d'Atacama.
La famille de l'hôtel ne comprend rien. Je n'arrive pas à lui faire comprendre que je mangerais bien quelque chose, j'attaquerai finalement les snickers avec le reste de pancakes du petit déjeuner - la cholita et le garde du parc ne se comprennent pas non plus, cela me rassure. J'attends toute la journée un éventuel guide qui finit par arriver mais qui me demande 120$ pour l'ascension uniquement, bien loin des prix boliviens, plus proche des prix chiliens... je lui propose moins, de toutes façons je n'ai pas assez sur moi, il n'en veut pas. L'ascension ne se fera pas, je me contenterai des photos du volcan depuis la lagune. Je cherche à partir plus tôt vers San Pedro
Je rencontre un couple de français qui voyage en camping car (depuis la france!) qui accepte de me prendre en stop et qui finalement refuse. Ils ont peur que je transporte de la drogue depuis la Bolivie, comme si je n'avais que ça à faire. Belle solidarité.
Je resterai la nuit à l'hôtel avec un couple de hollandais, très sympathiques. Arrive en fin d'après midi Jesus (ça ne s'invente pas), on partira ensemble le lendemain matin, il me déposera à la frontière ou je pourrai monter dans un bus d'une agence de voyage pour rejoindre San Pedro. Il y a comme ça des jours qui ne se déroulent pas comme prévus.
vendredi 28 septembre 2012
Les plus beaux endroits du monde ?
Je pars le jeudi matin pour un tour de 3 jours en 4x4 qui passera par le cimetière de trains, le salar d'Uyuni, l'île aux cactus, les différentes lagunes de toutes les couleurs, rouge, blanche, verte... et les nombreux flamands roses qui y vivent, le désert Siloli, l'arbre de pierre, les roches Salavador Dali, les geysers, les sources d'eau chaude. Nuits dans les hôtels de sel. Au total 900km sur trois jours.
Le tour est classique, les nuits sont froides, les hôtels ne sont pas les plus confortables de mon voyage mais ce que c'est beau !! Le salar et la réserve Eduardo Avaroa sont probablement les endroits les plus beaux que j'ai vu depuis le début de mon voyage (peut être avec la pointe Forillon, le parc Yosemite, ... bref je ne vais pas refaire l'inventaire). D'autres bloggers parlent des endroits les plus beaux du monde. Personnellement je ne peux pas aller jusque là. Mais je ne m'attendais vraiment pas à ça. Ma préférence pour la laguna rojo. J'attends avec impatience pour voir si les panoramiques rendront quelque chose.
Le salar d'Uyuni se prête bien aux photos rigolantes. Tous les voyageurs jouent avec l'optique, nous également. Nous nous sommes bien trouvés avec notre groupe. 4 Belges, 2 Français dont une immigrée en Belgique. J'adore l'humour belge (je ne dis pas ça pour toi David). On rigole bien pendant 3 jours alors que d'autres groupes pensent plutôt à enterrer leurs compagnons. On a même droit à l'épisode "clé à l'intérieur - portes verrouillées", notre guide aussi a un certain sens de l'humour.
Les autres photos du tour sont en ligne, il faut les voir. Je me pose d'ailleurs la question, combien d'entre vous savent comment visualiser les photos de mon voyage ?
Le tour est classique, les nuits sont froides, les hôtels ne sont pas les plus confortables de mon voyage mais ce que c'est beau !! Le salar et la réserve Eduardo Avaroa sont probablement les endroits les plus beaux que j'ai vu depuis le début de mon voyage (peut être avec la pointe Forillon, le parc Yosemite, ... bref je ne vais pas refaire l'inventaire). D'autres bloggers parlent des endroits les plus beaux du monde. Personnellement je ne peux pas aller jusque là. Mais je ne m'attendais vraiment pas à ça. Ma préférence pour la laguna rojo. J'attends avec impatience pour voir si les panoramiques rendront quelque chose.
Le salar d'Uyuni se prête bien aux photos rigolantes. Tous les voyageurs jouent avec l'optique, nous également. Nous nous sommes bien trouvés avec notre groupe. 4 Belges, 2 Français dont une immigrée en Belgique. J'adore l'humour belge (je ne dis pas ça pour toi David). On rigole bien pendant 3 jours alors que d'autres groupes pensent plutôt à enterrer leurs compagnons. On a même droit à l'épisode "clé à l'intérieur - portes verrouillées", notre guide aussi a un certain sens de l'humour.
Les autres photos du tour sont en ligne, il faut les voir. Je me pose d'ailleurs la question, combien d'entre vous savent comment visualiser les photos de mon voyage ?
mercredi 26 septembre 2012
Levée du piquet de grève
Les mineurs décident de libérer les routes le mercredi. Je parviens donc à prendre un bus le soir même en direction d'Uyuni. Trajet de nuit, que certains pourraient comparer à un mixer - tellement il secoue. J'arrive à dormir quelques heures. Même si l'arrivée est matinale, je décide d'attendre le lendemain pour démarrer le fameux tour de 3 jours : salar d'Uyuni et sud Lipez. La journée est longue, pas grand chose à faire dans cette ville qui ressemble à un décor de western. Je trouve quand même un endroit où prendre un petit déjeuner avec un piano ; le premier que je suis en Amérique du sud. Je passe le reste du temps à chercher une agence de voyage, avec un cahier des charges bien précis.
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lundi 24 septembre 2012
Lost in La Paz
Départ de La Paz prévu lundi 24 à 19h. Bus direct de nuit pour Uyuni et... nouvelle grève des mineurs.
La route est bloquée, le bus annulé, la compagnie reporte mon ticket pour le bus du lendemain. Suspens, partira, partira pas. Demain est un autre jour...
La route est bloquée, le bus annulé, la compagnie reporte mon ticket pour le bus du lendemain. Suspens, partira, partira pas. Demain est un autre jour...
dimanche 16 septembre 2012
Quelques jours à La Paz
Je rentre d'une semaine de treks bien remplie, le huayna, el chorro... J'ai comme l'impression que je mérite de me reposer et de profiter de la ville. Je pose mes valises au Loki hostel. Clientèle internationale, mais surtout australienne.
Un autrichien et un allemand sont installés dans le dortoir. Corde, harnais, bottes de montagne, doudoune millet, guides, suréquipés. "Cool des grimpeurs, ils vont pouvoir me parler de montagne". Le lendemain, un des deux part avec ses affaires :
- "salut, ton pote est parti ? Ca ne va pas être facile pour grimper maintenant ?"
- "oui, il est parti avec une agence sur l'Illimani"
- "ah et toi toi tu n'y vas pas ?"
- "en fait non, on grimpe beaucoup en Autriche mais ici je me suis rendu compte que j'avais un problème avec l'altitude... "
merde... c'est con pour un grimpeur, un peu comme un pianiste sans doigts (on peut trouver plein d'autres exemples).
En tout cas il n'aura pas le mal d'altitude au bar de l'hôtel. Bar très festif, surtout le weekend. Prolongations dans les bars de la ville. L'alcool n'est pas cher, les soirées sont longues et arrosées.
Randonnée d'une journée à la muela del diablo. Mauvaise idée car ces trois heures de sortie alternant chaud et froid me suffiront pour tomber malade. Troisième rencontre avec Pierre après l'Equateur et le Pérou. Visite du marché de l'altiplano, un peu comme la braderie de Lille, mais deux fois par semaine. Pas de place dans les valises pour ramener un bébé lama séché... pourtant il paraît que ça porte bonheur. Musée de la coca, une véritable institution ici. Malgré quelques jours fiévreux, excursion sur la "death road", je suis plutôt adepte des descentes en VTT méritées, légitimes après l'ascension mais ce n'est pas souvent qu'on peut exécuter un downhill de plus de 3000m de dénivelé. Oktoberfest... oui même à La Paz se tient une fête de la bière. Qui, comme partout, ne réussit pas à tout le monde. Visite du zoo, bonne idée puisque je peux enfin voir un condor de près. Je ne sais pas si c'est l'effet de la captivité, mais il me semble douze fois plus gras qu'un dindon. Quel animal!
Un autrichien et un allemand sont installés dans le dortoir. Corde, harnais, bottes de montagne, doudoune millet, guides, suréquipés. "Cool des grimpeurs, ils vont pouvoir me parler de montagne". Le lendemain, un des deux part avec ses affaires :
- "salut, ton pote est parti ? Ca ne va pas être facile pour grimper maintenant ?"
- "oui, il est parti avec une agence sur l'Illimani"
- "ah et toi toi tu n'y vas pas ?"
- "en fait non, on grimpe beaucoup en Autriche mais ici je me suis rendu compte que j'avais un problème avec l'altitude... "
merde... c'est con pour un grimpeur, un peu comme un pianiste sans doigts (on peut trouver plein d'autres exemples).
En tout cas il n'aura pas le mal d'altitude au bar de l'hôtel. Bar très festif, surtout le weekend. Prolongations dans les bars de la ville. L'alcool n'est pas cher, les soirées sont longues et arrosées.
Randonnée d'une journée à la muela del diablo. Mauvaise idée car ces trois heures de sortie alternant chaud et froid me suffiront pour tomber malade. Troisième rencontre avec Pierre après l'Equateur et le Pérou. Visite du marché de l'altiplano, un peu comme la braderie de Lille, mais deux fois par semaine. Pas de place dans les valises pour ramener un bébé lama séché... pourtant il paraît que ça porte bonheur. Musée de la coca, une véritable institution ici. Malgré quelques jours fiévreux, excursion sur la "death road", je suis plutôt adepte des descentes en VTT méritées, légitimes après l'ascension mais ce n'est pas souvent qu'on peut exécuter un downhill de plus de 3000m de dénivelé. Oktoberfest... oui même à La Paz se tient une fête de la bière. Qui, comme partout, ne réussit pas à tout le monde. Visite du zoo, bonne idée puisque je peux enfin voir un condor de près. Je ne sais pas si c'est l'effet de la captivité, mais il me semble douze fois plus gras qu'un dindon. Quel animal!
samedi 15 septembre 2012
Trek 8 : El Chorro
La Paz est le point de départ de nombreux treks dans les Yungas : El Choro, Takesi, Yunga-Cruz pour les plus célèbres et les plus accessibles. Le choix est difficile. Je visite quelques agences, pas de départ prévu pour Yunga-Cruz. La dernière expérience de trek organisé ne m'a pas laissé un grand souvenir. Je me décide pour partir seul jeudi matin sur El Chorro. Le mercredi, les mineurs bloquent toujours la ville, le transport jusqu'au point de départ du trek n'est pas garanti. Qu'à cela ne tienne, je fais quand même quelques courses au marché. Contrairement à ce que je pensais, tout ne s'achète pas dans la rue. En cherchant bien, on trouve même du jambon et du "fromage".
Jeudi matin, petit déjeuner matinal à l'hôtel. Le Loki vit plutôt la nuit, la viande saoule dort encore. Je tombe sur un grand gaillard hollandais, prêt avec ses chaussures et son sac à dos. "tu pars marcher ?" "oui, où ça ?" "el chorro" "ok moi aussi, on y va ensemble?" voilà comment je me retrouve dans le groupe de Bart et Selva - australienne. Bart est en voyage depuis un an, Selva au moins deux. Leurs expériences sont enrichissantes.
Le trek d'El Choro se déroule sur trois jours, il suit le chemin des incas. Il nous fait descendre la vallée, tantôt en longeant la rivière, tantôt à flanc des montagnes. Départ de La Cumbre à 4650m pour arriver à Chairo à 1260m. Et pourtant, il ne fait pas que descendre. Le côté magique est qu'on part dans le froid, les nuages et sous la neige et qu'un jour plus tard, on se retrouve dans la jungle en short à jouer de l'antimoustique. Probablement un des plus beaux treks que j'ai fait depuis mon départ.
Jour 3 : Marche à flanc de montagne, nous atteignons la maison du japonais pour le déjeuner. Mais où est-il ? l'hôtel semble abandonné, village fantôme. Peut être mort.... alors que tous les guides en parlent, une attraction. J'abandonnerai mes coéquipiers après le repas. J'ai l'intention de retourner à La Paz en fin de journé, et je vais donc accélérer le rythme. Selva est fatiguée, la journée est longue et eux ont prévu de s'arrêter à Coroïco. Arrivée à Chaïro, taxi au tarif exorbitant. Course minimum puis j'attendrai un mini bus pendant une heure. Retour en soirée à La Paz. Bien fatigué mais ravi de ce trek.
Carte détaillée : rhaaaaa google maps, je te déteste.
Profil d'élévation :
Jeudi matin, petit déjeuner matinal à l'hôtel. Le Loki vit plutôt la nuit, la viande saoule dort encore. Je tombe sur un grand gaillard hollandais, prêt avec ses chaussures et son sac à dos. "tu pars marcher ?" "oui, où ça ?" "el chorro" "ok moi aussi, on y va ensemble?" voilà comment je me retrouve dans le groupe de Bart et Selva - australienne. Bart est en voyage depuis un an, Selva au moins deux. Leurs expériences sont enrichissantes.
Le trek d'El Choro se déroule sur trois jours, il suit le chemin des incas. Il nous fait descendre la vallée, tantôt en longeant la rivière, tantôt à flanc des montagnes. Départ de La Cumbre à 4650m pour arriver à Chairo à 1260m. Et pourtant, il ne fait pas que descendre. Le côté magique est qu'on part dans le froid, les nuages et sous la neige et qu'un jour plus tard, on se retrouve dans la jungle en short à jouer de l'antimoustique. Probablement un des plus beaux treks que j'ai fait depuis mon départ.
Jour 1 : Premier bus pour se rendre à Villa Fatima (1,5 BS) puis second bus pour se rendre à La Cumbre (5BS). Bien plus économique que le taxi que je comptais prendre en cas de grève. Enregistrement à la maison touristique en haut du col. Nous partons dans les nuages, bascule puis on surplombe toute la vallée, la vue est magnifique, on prend notre temps. un peu trop - nous n'atteindrons pas le camp "prévu" Challapampa. Peu importe nous avons nos tentes et de la nourriture, autonomes ; il commence à pleuvoir, nous nous arrêtons à Chucura pour passer la nuit sous un abris.
- Point de départ : La cumbre
- Point d'arrivée : Chucura
- Distance : 13,6 km
- Durée : 7h30
- Dénivelé + : 279m
- Dénivelé - : 1304m
Jour 2 : Départ matinal, on passe par le camping Challapampa, très vert au calme, on regretterait presque notre choix de la veille.... longue pause bière. Nous continuons notre descente, de plus en plus verte, jungle de plus en plus dense. Nous avions l'intention d'atteindre San Francisco, comme la veille nous n'y arriverons pas; Arrêt pour la nuit à Buena Vista, camping perché au dessus des montagnes. Vue splendide. Les jumelles nous aident à monter le camp.
- Point de départ : Chucura
- Point d'arrivée : Buena Vista
- Distance : 15,9 km
- Durée : 8h20
- Dénivelé + : 628m
- Dénivelé - : 1974m
Jour 3 : Marche à flanc de montagne, nous atteignons la maison du japonais pour le déjeuner. Mais où est-il ? l'hôtel semble abandonné, village fantôme. Peut être mort.... alors que tous les guides en parlent, une attraction. J'abandonnerai mes coéquipiers après le repas. J'ai l'intention de retourner à La Paz en fin de journé, et je vais donc accélérer le rythme. Selva est fatiguée, la journée est longue et eux ont prévu de s'arrêter à Coroïco. Arrivée à Chaïro, taxi au tarif exorbitant. Course minimum puis j'attendrai un mini bus pendant une heure. Retour en soirée à La Paz. Bien fatigué mais ravi de ce trek.
- Point de départ : Buena Vista
- Point d'arrivée : Chairo
- Distance : 19,8km
- Durée : 8h
- Dénivelé + : 1040m
- Dénivelé - : 2061m
Carte détaillée : rhaaaaa google maps, je te déteste.
Profil d'élévation :
mardi 11 septembre 2012
Trek 7 : Huayna Potosi
Le Huayna Potosi - 6088m - était au programme dès mon arrivée à La Paz. Mon bus arrive à 12h, à 18h nous sommes à l'agence pour le briefing. L'ascension se déroule sur 2 ou 3 jours. Même si je ne crains rien au niveau de mon acclimatation, nous optons pour la formule avec école de glace le premier jour, plus ludique que celle du Cotopaxi. Nous nous retrouvons le lendemain matin avec un groupe de 6 personnes. Encore une fois le groupe est une bonne surprise. Accompagnés de trois guides, nous arriverons presque tous au dessus, seul Shawn l'ami australien fera demi tour, beaucoup trop de mal à respirer.
Jour 1 : Transport de La Paz au premier refuge; déjeuner (riz froid et saucisses froides... les boliviens ont de belles montagnes en revanche la nourriture des guides de montagne n'est pas au niveau de ceux du Pérou ou de l'Equateur). Après midi sur le glacier à proximité du refuge. Marche avec les crampons, escalade de glace, la routine...
Jour 2 : Départ le matin pour le second refuge. assez laborieux, puisque il faut transporter tout le matériel, vêtements, crampons, piolet, sac de couchage, c'est assez lourd.... mais pas autant que le troisième jour. Temps libre l'après midi, révisions d'espagnol.
Jour 3 : Réveil à minuit, départ à 1h15. Ascension avec les lampes frontales, nous changeons 3 ou 4 fois de cordée, certains sont plus rapides que d'autres. L'ascension est plus facile que le Cotopaxi, moins de passage "verticaux", je finirai la journée bien plus en forme.
Au final tous les groupes sont lents. Nous arrivons tard au sommet, nous restons un bon moment en haut, séance photo. Il faut redescendre jusqu'au premier refuge, point de rendez vous avec le 4x4. La neige/glace commence à fondre, plus difficile de marcher, glissante. La réverbération du soleil entraîne une chaleur inattendue. Je comprends maintenant pourquoi il est indispensable de partir la nuit et terminer dans la matinée.
Carte détaillée, aller et retour sur deux jour :
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Jour 1 : Transport de La Paz au premier refuge; déjeuner (riz froid et saucisses froides... les boliviens ont de belles montagnes en revanche la nourriture des guides de montagne n'est pas au niveau de ceux du Pérou ou de l'Equateur). Après midi sur le glacier à proximité du refuge. Marche avec les crampons, escalade de glace, la routine...
Jour 2 : Départ le matin pour le second refuge. assez laborieux, puisque il faut transporter tout le matériel, vêtements, crampons, piolet, sac de couchage, c'est assez lourd.... mais pas autant que le troisième jour. Temps libre l'après midi, révisions d'espagnol.
- Distance : 2,2 km
- Durée : 2h30 (?)
- Dénivelé + : 432m
- Dénivelé - : 24m
Jour 3 : Réveil à minuit, départ à 1h15. Ascension avec les lampes frontales, nous changeons 3 ou 4 fois de cordée, certains sont plus rapides que d'autres. L'ascension est plus facile que le Cotopaxi, moins de passage "verticaux", je finirai la journée bien plus en forme.
Au final tous les groupes sont lents. Nous arrivons tard au sommet, nous restons un bon moment en haut, séance photo. Il faut redescendre jusqu'au premier refuge, point de rendez vous avec le 4x4. La neige/glace commence à fondre, plus difficile de marcher, glissante. La réverbération du soleil entraîne une chaleur inattendue. Je comprends maintenant pourquoi il est indispensable de partir la nuit et terminer dans la matinée.
- Distance : 9,1 km
- Durée : 11h
- Dénivelé + : 963m
- Dénivelé - : 1393m
Carte détaillée, aller et retour sur deux jour :
Afficher Trek 7 : Huayna Potosi sur une carte plus grande
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