samedi 28 juillet 2012

West coast

Et non, on ne parle pas d'un tube de rap... (pas toujours évident de trouver un titre accrocheur)

Comme un repos bien mérité, nous partons avec Pierre et Bernard quelques jours sur la côté ouest équatorienne. Bernard a sa planche de surf, peut être une bonne occasion pour retenter l'expérience, après Bali et ses grosses vagues... Je dois être à Quito le 1er août, je n'ai pas beaucoup de jours devant moi. Nous décidons de prendre un avion jusqu'à Manta puis de louer un pick up. Pas de place sur le vol du vendredi soir. Samedi matin, le vol prévu est annulé, nous attendrons son report jusqu'à 14heures. Finalement, le bus aurait été plus rapide. Globalement l'Equateur est un pays où on attend. On attend les avions, on attend les plats au restaurant, on attend à l'agence de location.... on attend, souvent, mieux vaut avoir du temps devant soi. zen attitude.
Itinéraire : Manta, Puerto Cayo, Puerto Lopez, Montanita. Ce qui nous donne un bon aperçu de la côte. En cette saison, la météo ressemble un peu à celle de la normandie. Et l'hiver en Equateur n'est pas la saison idéale pour le surf. Pas de vague!! J'envisage un replis sur un spot de kitesurf, à Santa Marianita  où une école identifiée à l'aéroport loue du matériel. Pas de vent non plus ! Je laisse passer ma chance une seconde fois.
Qu'a cela ne tienne, nous nous reposons, mangeons du poisson, le temps passe paisiblement bercé par le ressac du Pacifique. Nous rendons visite aux baleines. Il paraît qu'elles viennent ici, au chaud, pour mettre au monde leurs petits, ce ne sont pas les mêmes qu'au Québec, sinon j'aurais l'impression d'être suivi.




Montanita est une petite ville charmante, calme. Loin de l'image que j'avais d'un camp de surfeurs frustrés. Une curiosité subsiste, pourquoi tous ces oiseaux viennent ils passer la nuit sur les mêmes fils électriques de la rue la plus agitée. Se réjouissent ils à l'idée de tapisser le trottoir et avec un peu de réussite le cuir chevelu des touristes ? Ou se préparent-ils à un remake sanglant du film d'Hitchcock ?


jeudi 26 juillet 2012

Trek 3 : Cotopaxi

Le clou du spectacle, ascension du Cotopaxi, nous nous sommes préparés toute la semaine dans cet objectif. Et on l'a fait ! Nous sommes arrivés au sommet à 5897m d'altitude. Instant magique et qui se mérite. Je ne me rappelle pas en avoir autant c@"& pour une randonnée, une course à pied ou quoi que ce soit. L'ascension s'est bien déroulée, la descente fut plus difficile, à cause de la fatigue (la nuit à été courte) et évidemment de l'altitude qui rend les efforts beaucoup plus compliqués. Première expérience d'alpinisme pour moi comme pour mes deux acolytes.

L'ascension se déroule sur deux jours :
  • Jour 1 - du parking jusqu'au refuge à 4800m. On accède au refuge en moins d'une heure. Le refuge est grand, tout en bois, agréable. Même si de nombreux courant d'air se font sentir, surtout dans le dortoir. Toujours pas de feu de cheminée. Nous misons sur le rhum pour nous réchauffer (le vin rouge apporté à l'iliniza n'était pas un grand cru)
  • Jour 2 - du refuge jusqu'au sommet puis redescente. Le départ se fait à 1 heure du matin, la nuit est donc très courte, ce qui n'aide pas à avoir une bonne forme physique pour les 9 heures qui vont suivre.

Jour 1 : Ascension jusqu'au refuge. Rodrigo nous prépare une nouvelle fois un excellent repas. quel talent.


On profite d'un superbe couché de soleil à cette altitude




Jour 2 : Ascension jusqu'au sommet
Départ avec nos lampes sur le front, on distingue ainsi les différents groupes, tels des lucioles, sur le versant du volcan. Nous atteignons assez rapidement le début de glace, moment pour chausser les crampons et s'encorder. L'ascension devient solidaire, chacun sent la présence de l'autre au travers la corde qui doit rester tendue. Légère hypoglycémie pour moi en cours de route, nos sacs sont heureusement plein de sucre. Les 200 derniers mètres sont très raides, laborieux. L'arrivée est haut est magique, le cratère est parfait. Nous ne restons pas longtemps, -8° à l'abris du vent. Ca souffle, il fait froid et il paraît que le manque d'oxygène peut provoquer une certaine euphorie donnant envie de rester... Personnellement je n'ai rien senti. La descente est difficile, la fatigue se fait vraiment sentir. Il faut passer avant que la glace ne bouge trop en prenant le soleil, notamment une crevasse en particulier qui inquiète Rodrigo. C'est vrai qu'il fait chaud. Pas longtemps, le refuge est lui, perdu dans les nuages.
  • Point de départ : refuge du Cotopaxi
  • Distance : 3,3 km (un seul sens)
  • Durée : 6h15 pour l'ascension (c'est de l'alpinisme, on progresse lentement)- et 2h30 pour la descente jusqu'au refuge
  • Dénivelé + : 1096m (un seul sens. idem en - pour l'aller et retour)



Trace complète, jours 1 et 2 :

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Profil d'élévation pour le jours 1 et 2 (un seul sens)


mardi 24 juillet 2012

Trek 2 : Iliniza nord

Dernière étape de notre acclimatation et premier sommet au dessus de 5000m, l'iliniza nord - 5126m. Ascension sur deux jours, nuit au refuge.

Jour 1 : Accès au refuge.
On monte vite jusqu'au refuge, si vite que le gérant nous prend pour des fous. On le rejoint dans la montée et il repart en 4° vitesse pour avoir le temps de faire un peu de ménage. Nous arrivons dans le brouillard et le froid : 4°C à l'intérieur à 16h. Ca se réchauffera un peu plus tard avec l'arrivée du groupe d'allemands (toujours un groupe d'allemands dans les refuges, non ?), le litre de vin rouge que nous buvons doit certainement aidé à se réchauffer. Le refuge est sommaire, l'isolation inexistante, la cheminée ne sert pas - on se demande encore pourquoi, pas ramonée ? pas de bois ? dommage. Du thé du thé et du thé.... c'est chaud, ça hydrate et les casseroles réchauffent la pièce.
On atteint les 10° à l'intérieur dans la soirée. Youhouuu. Spéciale dédicace à l'allemand qui est allé pisser pendant la nuit sans refermer la porte en rentrant. Boule quies ou pas, on dort très mal. Soit à cause du vin rouge soit à cause de l'altitude. Je ne sais toujours pas.
  • Point de départ : parking de l'iliniza
  • Durée : 2 heures (avec pas beaucoup de pauses...)
  • Distance : 4,5 km
  • Dénivelé + : 767m
  • Dénivelé - : 8m


Jour 2 : Sommet iliniza nord puis redescente jusqu'au parking par le "raccourci" de Rodrigo. 
Réveil à 7 heures avec vue dégagée sur la vallée et le sommet qui nous attend. Départ à 8 heures du matin. Passage de la mort - qui porte bien son nom - le sommet est recouvert de glace, joliment travaillé par l'érosion. Petit espace, froid et vent, donc pas beaucoup de photos, nous repartons rapidement. Le raccourci pour descendre est plus simple mais nous sommes littéralement plaqués au sol par un vent très violent. Nous ne sommes pas nombreux à être arrivés au sommet. Les allemands et le couple de québécois rencontrés la veille ont fait demi tour.
  • Point de départ : refuge de l'iliniza
  • Durée : 5 heures (avec les pauses)
  • Distance : 6,6 km
  • Dénivelé + : 398m
  • Dénivelé - : 1166m

Trace GPS :

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Profil d'élévation - jours 1 et 2 :

dimanche 22 juillet 2012

Rando 13 : Pasochoa

De retour à Quito la veille au soir, ce sont les retrouvailles avec mon sac. Joie et bonheur ! je me sens un peu plus "à la maison". Surtout je retrouve mes vêtements et chaussures de randonnée. J'attaque la troisième randonnée d'acclimatation bien mieux équipé. Elle nous conduit jusqu'au Pasochoa - altitude 4200m. Plus "courte" que les autres peut être pour nous reposer avant les deux gros morceaux qui nous attendent à la fin de la semaine, l'Iliniza nord et le Cotopaxi. Des aigles survolent les pics d'où nous les observons. Les nuages commencent à dévorer la vallée, on pourrait croire à un raz de marée, mais au ralenti. Il est temps de redescendre.
  • Point de départ : Je ne sais toujours pas...
  • Distance : 6,5 km 
  • Durée : 4h16 (avec les pauses)
  • Dénivelé + et - : 570m (aller et retour)




Trace GPS :
Première carte satellite google sous les nuages. Je me suis habitué à un peu plus de professionnalisme ! version Relief pour cette randonnée :

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Profil d'élévation : 





samedi 21 juillet 2012

Rando 12 : Imbabura

Seconde randonnée d'acclimatation qui nous amène au sommet de l'Imbabura à 4609m d'altitude. On progresse doucement... Je monte vite la première partie donc j'attends une bonne heure la seconde partie du groupe (je ne donne pas de noms). On découvre à nos dépends le froid et le vent de l'altitude. Je suis toujours habillés avec mes vêtements de secours, short et baskets de running, pas l'idéal ni le plus chaud. J'ai quand même une belle veste polaire rouge de l'espace killy à Tignes. La dernière partie de l'ascension est plus accidentée, beaucoup de rochers, ca grimpe.

Pour l'ascension uniquement :
  • Point de départ : et bien je n'en sais rien. voir avec la trace GPS.
  • Distance : 4,8 km
  • Durée : 5 heures 30 (avec les pauses)
  • Dénivelé + et - : 1264m





Trace GPS (ascension uniquement) :  Une des meilleures définitions que je trouve sur google map, le cratère du volcan se distingue bien

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Profil d'élévation : 

vendredi 20 juillet 2012

Rando 11 : Fuya Fuya

Première randonnée d'acclimatation (pour moi), nous partons à l'ascension du Fuya Fuya. Altitude de 4200m. Petit joueur par rapport aux autres volcans qui s'imposent en équateur mais c'est aussi la plus haute altitude que je n'ai jamais atteinte en marchant. En cette période de JO, un premier record battu. L'altitude se ressent dès les premiers pas. Les efforts sont plus difficiles, il faut gérer sa respiration et surtout pouvoir récupérer facilement. Le "chemin" surplombe le lac jusqu'aux deux pics (Fuya et Fuya ?). Pari stupide de faire une série de pompe à cette altitude. Redescente, Bernard tente une baignade express dans le lac. On ne se connaît pas encore beaucoup, il doit chercher à nous impressionner! La température de l'eau est glacial à cette altitude.
Je me demande encore s'il est possible de randonner en équateur sans guide. Aucune indication sur les sentiers, préférable de connaître la région ou de préparer correctement les sorties (récit de randonneur, blog (le mien par exemple), livres). Il paraît qu'à cette latitude les GPS ne sont pas très précis (la aussi je me demande encore pourquoi).
  • Point de départ : lagune de Mojanda
  • Distance : 4,9 km
  • Durée : 4 heures 30 (avec les pauses)
  • Dénivelé + et - : 620m (aller et retour)






Trace GPS : 

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Profil d'élévation :